Au Gui l’an neuf

bonne année

Des grains de raisin et du gui pour vous porter chance

La fête qui accompagne le nouvel an a une origine très ancienne. Selon la légende au VIIIème siècle avant Jésus Christ le roi des Sabins, Tatius Sabinus, recevait le premier jour de chaque nouvelle année des branches de verveine coupées dans un bois sacré. Ce bois était consacré à la déesse Strenia dont le rôle était de veiller à la santé des gens. Ces branches étaient donc censées lui assurer une bonne santé pour l’année à venir. Les femmes sabines enlevées par les romains pour leur servir d’épouses apportèrent sans doute cette coutume avec elles , mais peu à peu on remplaça les branches de verveine par des pièces ou des médailles. Par contre, c’est du mot Strenia que vient le mot étrennes.

Vous pourriez utiliser ce coloriage adulte pour faire la vôtre!

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Au Moyen Age on commença à envoyer des lettres de voeux. Au départ il s’agissait de petits mots envoyés par les religieuses à leur proches et leur souhaitant longue vie et santé. Ces cartes étaient peintes par elles et accompagnaient un petit cadeau. La coutume des cartes de voeux disparut puis refit surface …. en Angleterre au XIXème siècle. Aujourd’hui on envoie de moins en moins de cartes sur papier et on les remplace par les SMS ou les cartes que chacun peut créer ou trouver sur internet.

La présence du gui pour le réveillon de la Saint Sylvestre est une tradition héritée des Celtes. Les druides pensaient que le gui avant des pouvoirs surnaturels: plante porte bonheur qui protège du mauvais sort, assure la fertilité aux femmes, le bonheur en amour ou le mariage dans l’année- cela pour les célibataires.

Au moment où il  coupait le gui le druide disait «  O Ghel an Heu » qui signifie « Que le blé lève «  phrase que nous avons transformé pour en faire « au gui l’an neuf » ce qui respecte la phonétique mais pas le sens profond. Car lorsque la survie d’un peuple dépend de l’abondance de la récolte il est essentiel de bénir la croissance de cette récolte.

Chaque pays a ajouté ses propres traditions.

Les 12 grains de raisin que l’on doit avaler  entre le premier et le dernier coup de minuit- chaque grain étant synchronisé à un coup de cloche – garantissent en Espagne  chance, succès et prospérité.

Au Pérou habille un mannequin de paille et de chiffons avec des  vêtements avec les vêtements portés l’année précédente. A minuit chaque famille sort pour brûler son mannequin avec un accompagnement de pétards et de feus d’artifice. Pour l’occasion on portera un  habit de la couleur correspondant au souhait que l’on forme pour l’année à venir, jaune pour l’argent, rouge pour l’amour etc….

Les anglo-saxons et en particulier les australiens célèbrent le nouvel an avec d’extraordinaires feus d’artifice.

Il existe bien d’autres traditions curieuses pour accompagner le nouvel an.

Dans tous les cas le but est d’enterrer l’année écoulée pour se libérer des tracas et peines qu’elle a pu apporter et de laisser la place à une année toute neuve et chargée d’espoir.

Puisse cette année 2016 être heureuse et paisible pour vous.

Happy New year

http://qisforquilter.com/2010/01/happy-new-year/
by Martha

J’ai trouvé sur internet une très jolie image pour accompagner le premier de l’an. Martha a trouvé le dessin sur un livre d’enfant, My Paint Book, Samuel Lowe Company, 1941 et a ajouté le texte de voeux.

3 réflexions sur « Au Gui l’an neuf »

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