Lorsque j’ai commencé à travailler la broderie machine, j’ai tout d’abord échantillonné tous les points offerts par ma Bernina . Et puis je me suis souvenue de la machine qui a accompagné mes jeunes années : l’Elna Supermatic avec laquelle j’ai brodé la layette de mon aînée.

Mon Elna Supermatic et sa boite de cames
Cette machine incroyablement perfectionnée pour son époque (elle est entièrement mécanique) possédait un système astucieux de cames qui permettaient de broder. Lorsqu’ils ont arrêté la série, il y en avait 160… pas mal pour une machine manuelle. Je l’ai donc remise en service. Je n’ai pas toutes les cames: à l’époque c’était trop cher pour ma bourse. Mais j’en ai tout de même environ 70. C’était moins facile à utiliser que les systèmes informatisés actuels, mais ça marchait très bien.
Elle est repartie au quart de tour après que je lui a donné quelques gouttes d’huile et la plupart des points sont différents de ceux de la Bernina. Je me suis donc empressée de les utiliser.
J’ai découvert avec stupeur que c’est devenu une machine culte- ça ne me rajeunit pas vraiment. Beaucoup l’utilisent encore quotidiennement, car sa robustesse était étonnante. Il y a des collectionneurs qui échangent les pieds et cames qu’ils trouvent au hasard des vide greniers. Bref, il y a une communauté des amoureux de la Supermatic dont je suis heureuse de faire partie.