La bordure est une partie importante du quilt, même si tous les quilts n’en ont pas besoin: le double wedding ring par exemple.
Elle permet de corriger les irrégularités de taille dues au piéçage, encadre et marque les limites de la partie centrale. Si elle est complexe, elle ajoute une touche de subtilité et met le centre du quilt en valeur. Elle permet aussi d’élargir le quilt s’il est un peu trop étroit.
Malgré tout il ne faut pas la considérer comme un « bouche trou » que l’on coud, juste pour la commodité. Une de mes étudiantes, lassée de piécer des blocs a multiplié les bandes de différentes tailles pour agrandir le quilt. Il en est résulté un quilt déséquilibré parce que la surface occupée par les bandes était beaucoup trop importante et la largeur de ces bandes arbitraire.
Une bordure est réussie lorsque son dessin s’harmonise au dessin du centre et lui fait écho, les deux constituant un tout cohérent. Une bordure de triangles par exemple n’ira pas bien avec un centre fait de carrés ou de cercles et les deux dessins sembleront avoir été juxtaposés par hasard. Et si vous utilisez des tissus qui n’apparaissent pas au centre , vous donnerez l’impression d’avoir changé d’avis en cours de route ou d’être tombée en panne de tissu.
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Lorsque Eula Long a dessiné des étoiles géantes illustrant les 50 états des Etats Unis, j’ai pensé que c’était l’occasion de mettre mes théories en pratique. J’en en réalisé plusieurs en ajoutant une bordure dessinée spécialement. Lorsque j’ai envoyé les photos Sandra Hatch a été intéressée et m’a demandé de dessiner une bordure pour chacune de ces 50 étoiles. Le résultat est ce livre.