Par une de ces journées grises dont l’Angleterre a le secret nous sommes allées visiter le musée des machines de Leeds. Il a été installé dans une de ces usines textiles qui ont fait la richesse de la ville. Aujourd’hui, comme en France à Mazamet Castres ou Labastide Rouairoux, toutes les usines ont fermé et il ne reste plus que le souvenir de l’activité bourdonnante du lieu et de la richesse créée.
Naturellement l’usine est installée au bord de la rivière qui alimentait les machines grâce à l’énergie hydraulique produite par une roue gigantesque (et in-photographiable). Le lieu est merveilleux, verdoyant et nous ne nous lassions pas d’admirer ce cadre qui a aujourd’hui retrouvé sa puissance romantique.



Il a tout de même fallu grimper sur une fenêtre pour la prendre!



Après le barrage la rivière reprend son cours tranquille à peine perturbé
L’intérieur de l’usine est moins gai : des pièces immenses relativement obscures en dépit des nombreuses fenêtres, contenant encore les alignements de machines qui servaient à l’industrie. Elles sont totalement vides aujourd’hui de la vie qui les animait alors.

une des salles avec son alignement de machines

La salle s’étire sur des dizaines de mêtres
Le musée contient des trésors comme une machine Jacquard

Ce métier est si haut et si énorme que ne n’ai pas pu le photographier en entier avec le recul dont je disposais
ou une « Little Jenny » la première machine à filer inventée en 1764 par James Hargreaves et actionnée à la main… Une rareté malheureusement coincée dans un entassement d’objets qui la met trop peu en valeur.

une machine tout en bois actionnée par une roue énorme
Comme d’habitude j’ai été séduite et impressionnée par les énormes machines destinées à filer puis à tisser ….

Cette machine prépare les fils pour qu’on puisse les monter sur le métier à tisser

D’autres salles nous montrent les machines à coudre, elles aussi entassées dans la pièce au point qu’il devait être difficile de se mouvoir


un peu floue, excusez-moi mais c’est une Singer bien sûr
et aussi les premières machines à repasser. Je crois sans en être sûre que ce premier fer électrique était aussi un fer à vapeur.


Des affiches nous présentent les travailleuses pour nous faire prendre conscience de leurs conditions de travail.
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et aussi l’élection des reines du coton ou du chemin de fer, une pauvre façon de consoler les femmes du dur travail et de la paie insuffisante. Mais cela semblait attirer les foules.
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Il y a d’autres machines mais je vous ai présenté seulement ce qui concerne notre passion commune, le tissu.
Si vous visitez le nord de l’Angleterre ne manquez pas de faire une visite à ce musée trop peu connu et fréquenté.























L’étage du château propose un étonnant mélange de grandes salles claires et de tout petits espaces – les salles des tourelles. Là aussi des murs de pierre brute servent de support. Les quilts semblaient faits pour le lieu ce qui n’a rien d’étonnant car ils se marient toujours très bien avec les bâtiments anciens.


Après la publication de mon article sur les quilts d’enfants, j’ai reçu une très gentille lettre de Dany Michon. Elle me disait avoir créé et réalisé un tapis de jeu pour les enfants de Roques. Un tapis qui sert de support lorsqu’on raconte des histoires aux enfants. Un tapis avec lequel on peut jouer – les jouets associés au tapis permettent de s’identifier à la scène.
Et assez curieusement, au même moment mon amie Béatrice m’a montré des tapis de lecture réalisés pour les enfants qui viennent visiter la bibliothèque de l’ESCAL. Le but est le même: servir de support aux histoires qu’on leur raconte. Ces tapis ont été conçus et réalisés pas une des bénévoles de la médiathèque Chantal Pélissier.







Comme vous le savez toutes je suis plutôt du genre « traditionnel ». je préfère faire des variations sur des modèles classiques que me lancer dans ce qu’on appelle souvent « l’art textile »
et de coller le tissu sur le fond d’un seul coup de fer…. On peut donc utiliser de tout petits morceaux qui seront appliqués très vite, économisant des heures et des heures de travail patient.






Les jonquilles sont déjà fleuries mais ce matin elles avaient l’air bien tristes car tout était blanc de givre.


Mais elle est très appréciée des quilteuses d’aujourd’hui parce qu’elle se prête particulièrement au piéçage papier. Je vous joins trois blocs différents réalisés à partir d’un piéçage papier. Naturellement on pourrait faire un montage ordinaire, sans papier.

Ce modèle par exemple a servi à exécuter un set de table original aussi bien qu’un joli panneau mural destiné à un cadeau.





J’ai gardé pour la fin cet étonnant Happy Heart. Même si c’est une application à bords vifs, il doit être difficile d’atteindre ce niveau de perfection dans l’exécution







ou décalés

Une méthode rapide a été mise au point .