
Let there be light
C’est tout à fait par hasard que j’ai découvert cette artiste grâce à un ami photographe!
Betty Busby a un parcours tout à fait inhabituel. Au départ elle avait eu un diplôme de céramiste à l’université de Rhode Island et a géré sa propre entreprise de céramique à Los Angeles pendant 18 ans. C’est alors qu’elle déménagea au Nouveau Mexique pour y élever son fils.
Betty Busby ne fait de fait pas de patchwork à proprement parler. Elle aime le tissu parce qu’elle estime qu’il se prête à de nombreuses variations et elle utilise diverses textures: soie, coton, synthétique. Mais elle est d’abord un peintre qui se sert essentiellement de peinture sur tissu et de teinture, le matelassage machine étant là pour créer d’autres motifs qui complètent le design. Sa maitrise de la couleur est impressionnante. Elle a deux sources d’inspiration principales:
- Les fractales Elle prend une photo d’un atome par exemple et le reproduit à l’infini pour remplir l’espace sur sa toile

Down in the garden path


- La mer. Elle a fait des séries de pièces consacrées au plantes et animaux marins . Parfois elle combine fractale et mer!

Sortir pour nager

swim 4 me

Diatom II

Triggerfish

Friends on the reef

swimming team

oursins
Ella a aussi bien sûr d’autres sources d’inspiration

After the rain
Naturellement je préfère ses animaux marins car cela correspond davantage à mon goût pour le figuratif mais j’ai été impressionnée par la magie qui se dégage de ses fractales.





Ce qui me manque le plus en hiver ce sont les oiseaux. Bien sûr on en voit encore dans les champs, bien que l’agriculture intensive ait amené leur raréfaction, mais ceux qui restent sont souvent de tristes oiseaux noirs de type corbeau. Pourtant l’autre jour, un merle qui était venu frapper à ma fenêtre l’an dernier m’a fait une nouvelle visite… Et faute de trouver des oiseaux dans le ciel, j’en ai recherché dans les quilts.
Je vous ajoute le détail de quelques blocs pour que vous puissiez les admirer à loisir














Je dois dire que j’ai été séduite par la beauté et l’originalité des oeuvres, bien que le loup Wolf et sa copine Jackie me semblent ses meilleures réussites.














Je trouve enfin le temps de trier mes photos , honte à moi. Mais entre la publication de mon dernier livre » La Folie des hexagones » et l’opération de mon petit chien qui m’a fait faire beaucoup de souci j’ai été très occupée. Tout va bien maintenant. Luna a retrouvé sa vitalité habituelle et le livre est lancé!. Vous pouvez le trouver dans la bibliographie du blog.
Mais les points forts de cette année étaient l’exposition des patchworks français de Michel Perrier et la plus belle exposition de papillons que j’ai jamais vue, oeuvres de Gabrielle Paquin. Gabrielle Paquin est une artiste atypique toujours très graphique, un graphisme accentué par l’emploi de tissus rayés.















Je n’ai pas eu le temps, la semaine dernière de vous raconter ma visite à la première exposition organisée à Cugnaux par la Fibre Occitane. La Mairie avait prêté un lieu superbe, le Pôle Culturel impressionnant bâtiment aux espaces immenses inondés de lumière.