Archives de catégorie : Expositions

Balma 2023

La magnifique salle « l’Odyssée » de Balma était illuminée par la fantaisie et les couleurs des dizaines de patch exposés. Tous les styles, toutes les techniques étaient utilisées avec beaucoup de créativité et un évident plaisir de créer. Comme d’habitude j’ai pris des photos au hasard de ma promenade . Le résultat n’a pas toujours été à la mesure de l’effort. Les magnifiques boutis exposés ne « rendaient » pas du tout  (pas assez de contraste pour mon appareil  photo et il n’a pas su non plus rendre la beauté des japonaiseries! Je crois donc qu’il serait bon que vous alliez vous rendre compte par vous même! L’exposition dure jusqu’au Dépêchez-vous d’aller l’admirer.

 

Birmingham 2023 (1)

Une fois de plus je n’ai pas pu aller voir l’exposition de Birmingham, cet évènement sensationnel qui a lieu en Angleterre tous les ans début Août.
Pour me consoler mon amie Doreen a pris des tas de photos que je vais partager avec vous en 2 ou 3 fois!

Tous les styles sont représentés du classique au contemporain en passant par l’appliqué. Beaucoup trop de matelassage machine à notre goût à toutes les 2 mais des ouvrages de haute qualité que je vous présente pèle mêle comme elle me les a envoyés.
J’espère que certains vous plairont! Les photos ne sont pas toujours excellentes mais c’est difficile de prendre de bonnes photos dans la bousculade d’une exposition.
Je vous mettrai les autres dans quelques jours.

Visite à Fairfield Mill

Mon amie Doreen est allée visiter l’exposition «Once upon a thread» présentée au «Fairfield Mill» de Sedberg.

Grâce au textile, au XIXème siècle le nord de l’Angleterre a connu une incroyable prospérité (comme chez nous à la même époque les régions de Castres Mazamet)

De grands troupeaux de mouton fournissaient les tonnes de laine nécessaires à l’industrie textile qui s’était développée. Les usines l’achetaient directement aux éleveurs. Elle arrivait en ballots à l’usine où elle était nettoyée, cardée, puis tissée. De puissantes machines alimentées par l’énergie hydraulique fournie par les rivières permettaient le traitement et la transformation de cette laine en tissus de qualité.

Les usines employaient chacune plusieurs milliers de travailleurs plus ou moins spécialisés dans les diverses étapes de la fabrication.

Une de ces usines, Fairfield Mill, avait été bâtie en 1837 le long de la rivière Rawthey par un homme d’affaire local Joseph Dover. Lorsqu’il mourut ses 2 fils James et John reprirent l’affaire qui resta dans la famille plus de 100 ans et la production de textile continua jusqu’ à la fermeture de l’usine en 1992.

Heureusement les membres de la communauté ont tenu à conserver l’héritage textile de Fairfield Mill et se sont débrouillés pour lever les fonds nécessaires. Aujourd’hui l’usine est complètement restaurée et en état de marche ainsi que ses métiers Hutchinson & Hollingworth Dobcross .

Pour survivre elle s’est transformée en musée. On peut admirer et voir fonctionner les machines et des expositions contribuent à la vie et à la prospérité du musée.

L’exposition elle même rassemble des artistes du monde entier. Doreen a photographié quelques unes des oeuvres présentées et je regrette bien d’habiter si loin car j’aurais aimé toutes les voir!

Wind Island HYUN MI Hyung South Korea

Tea-Bowl TARK Jungeum South Korea

Re-Dream KANG Geunhea South Korea

East of the Sun and West of the Moon Miranda RENARD Spain

Bruja Piruja Isabel Munoz Spain

Time Flies …Elaine BARNARD South Africa

Carnaval

Comme on nous a privés de défilés et autres fantaisies liées à la saison il m’a semblé qu’il fallait faire quelque chose pour remplir ce vide. J’ai donc cherché à vous présenter un mini défilé de quilts liés à Carnaval et qui ont tous suscité l’enthousiasme .

Je les voulais colorés et insolites et j’espère qu’ils  vous plairont.

Kimono d’hier et d’aujourd’hui

Mon amie Doreen  a partagé avec moi les photos qu’elle a reçues de cette extraordinaire exposition de kimonos. Des dizaines de photos. J’ai voulu trier et n’en présenter que quelques unes mais comment décider?  En fin de compte je n’ai réussi à en éliminer que quelques unes, généralement pour des raisons techniques. J’espère que cette accumulation d’images ne vous découragera pas!

Je vous ai traduit l’affiche  qui présentait l’exposition:

Le kimono est un vêtement emblématique. Pour le japonais il incarne la culture et la sensibilité nationale. Pour d’autres, le kimono est un vêtement exotique. Il symbolise le statut et le fait que sa forme soit demeurée inchangée au cours des siècles signifie que le kimono est souvent perçu comme traditionnel, intemporel, immuable Cette exposition va aller à l’encontre de cette conception, montrant que ce vêtement est fluide, et influencé par la mode aussi bien au Japon qu’ailleurs.

Le mot kimono signifie simplement «  la chose à porter ». Ce vêtement a une histoire qui remonte à plus de mille ans. Dés 1615, au commencement de lère Edo, chacun portait un kimono indépendamment du sexe et du statut social. Au milieu du 17ème siècle une culture de la mode commença à émerger à Kyoto, centre de la production du textile de luxe. C’est à cette époque que le kimono commença à être importé en Europe et il eut un impact immédiat sur le style des robes. Aujourd’hui encore l’influence globale du kimono continue à se faire sentir sur les défilés de mode autour du monde

 

 

Plissés et autres techniques de relief

L’exposition de Balma comportait une série de patchs réalisés avec des techniques de relief.

Elles s’en étaient données à coeur joie et  toutes les techniques de relief étaient représentées! Yoyos, plissés, tressés, etc.

Hélas cette salle si belle mais éclairée à la lumière artificielle ne se prêtait pas aux photos et les miennes sont donc plus que médiocres ce dont je m’excuse auprès des artistes!

Lorsque j’ai commencé le patch je croyais que la seule façon de donner du relief à mon travail était de matelasser.  J’ai vite réalisé que les quilteuses ne s’étaient pas contentées de ça et avaient cherché à améliorer l’aspect tri-dimensionnel de leur travail. Le trapunto et autres boutis  sont déjà assez efficaces, mais elles voulaient davantage encore.

Pendant longtemps je n’ai connu que 2 techniques. La première était celle du Cathedral Windows. On obtient des résultats très intéressants mais c’est long à faire et consomme énormément de tissu. L’avantage est qu’on peut ajouter une épaisseur de mousse dans chaque carré qui le rendra plus chaud. Et  nos chutes peuvent égayer les fenêtres. Je l’ai beaucoup utilisé essentiellement pour réaliser des dessus de voiture pour les landaus de bébé.

J’ai aussi découvert  ce qu’on appelait  » Prairies Points » et ça m’a enchantée. C’est facile et amusant à faire.  C’était destiné à faire des bordures à l’aspect dentelé et qui changeaient agréablement des biais rectilignes et trop sages à mon goût.

Il y avait aussi des techniques qu’on utilisait à l’occasion pour obtenir un effet spécial :  les yoyos bien sûr mais aussi les ruchés  qui servaient aux dames de Baltimore pour rehausser les fleurs de leurs appliqués. On peut ajouter les smocks qui décoraient la plupart des robes de petites filles et sont une source importante de fantaisies en relief.

Plus tard j’ai découvert les pliages japonais.

Si leur aspect est proche de celui du Cathedral Windows ils ont l’avantage d’être beaucoup plus faciles à faire.

De plus on peut modifier la forme de base carrée, faire des triangles ou des hexagones ce qui les rend faciles à utiliser. On peut aussi les garnir d’une épaisseur de mousse pour la chaleur. Par contre ils ont beaucoup moins de relief que le Cathedral Windows.

Et pour rester  au Japon on a adapté au tissu certaines techniques d’Origami.  Les fleurs ont sans doute été les adaptations les plus populaires, mais on peut utiliser d’autres motifs.

Le quilt marin par exemple utilise des  poissons en pliage ce qui  évite les longues heures passées à les appliquer et donne beaucoup de relief à l’ensemble

Lorsque ma fille s’est installée en Angleterre et que j’ai fréquenté les clubs et expositions de ce pays J’ai découvert  le « Somerset Patchwork » que les anglais utilisaient intensivement et qui permet des tas de variations. selon qu’on met les pointes les unes en face des autres ou qu’on les décale C’est simple à réaliser même si cela exige du soin et de la précision pour que le résultat soit parfait. L’inconvénient est que le nombre d’épaisseurs de tissu impliquées le rend lourd et un peu rigide. Il vaut mieux le réserver à de petits ouvrages,

pointes alignées

pointes décalées

C’est semble-t-il aussi le Royaume Uni et plus particulièrement l’Ile du Man qui a découvert les blocs de patchs réalisés en pliage. Au lieu de coudre les bandes les unes à côté des autres on les pose pliées à l’emplacement convenable . Naturellement chaque bande est sécurisée dans sa position. Mais là aussi l’avantage est qu’il n’est pas nécessaire pour  réussir qu’on soit une couturière expérimentée. cette technique de pliage peut être adaptée à d’autres blocs simples et à une époque on l’employait beaucoup pour faire des blocs miniatures destinés à décorer les arbres de Noël.

Plus récemment sont apparues les planches à plisser. 

Plisser les tissus se fait depuis des centaines d’années. Plis plats, plis creux et le fameux plissé soleil étaient courants sur les vêtements. On pouvait les faire à la maison et je me souviens de ma mère, mètre  ruban dans une main, épingles dans l’autre, mesurant les distances nécessaires pour faire un pli parfait qui serait ensuite fixé au fer. Les pressings pouvaient exécuter ces plissages à la demande . Au départ elles utilisaient de grands gabarits de carton, puis on fabriqua des machines munies de pinces.  On vendait aussi dans les magasins des tissus déjà plissés. Un monde aujourd’hui disparu.

Mes planches à plisser me sont venues d’Australie. Comme la broderie au ruban – ex broderie rococo- il semble que le plissé ait été réinventé dans cette partie du monde et on a créé de petits métiers à l’usage des quilteuses. Je me suis énormément amusée avec car on peut retravailler les plis obtenus pour les déformer, les perler etc.
Il y a d’autres manières d’introduire du relief dans les patchs, je n’ai passé en revue que les plus utilisées.  Je regrette que la mode en semble un peu passée. Or y a quantité d’usages qu’on pourrait en faire

Les 30 ans du club de Balma

Je suis allée hier matin visiter l’exposition que le club de Balma avait organisé pour fêter les 30 ans du club. Une salle immense et superbe dans laquelle les nombreux quilts étaient à l’aise. Un  accrochage savant permettait d’admirer chaque patch  » de près et de loin »  ce qui est bien agréable. Un seul bémol à mon sens: cette salle aux murs sombres ne bénéficie que d’un éclairage artificiel. Dommage. J’aurais aimé voit tout cela inondé de lumière naturelle .

Dés l’entrée 2 grandes pancartes racontaient l’histoire de ce club qui est un des plus anciens de Toulouse. 

entouré de quelques quilts datant des débuts du club.

Comme d’habitude j’ai photographié au hasard de ma marche. J’ai négligé certaines pièces car la lumière des spots « brûlait » les couleurs. Mais a visite réservait de très jolies surprises. 

de délicates broderies

 

des sashikos . j’ai été heureuse de voir 2 jolies pièces consacrées à cet art japonais trop souvent négligé.

Des oeuvres naïves parfois très élaborées

des créations originales

Il y en avait beaucoup d’autres. Je n’ai pas eu le temps de tout classer. Je m’efforce d’atténuer les effets des spots et ce n’est pas facile! Vous les verrez la semaine prochaine. Mais ne manquez pas d’aller visiter l’exposition: un quilt est toujours plus beau  » en vrai ».

Salle de l’Odyssée jusqu’au 3 Octobre de 11 à 18 heures

South African National Quilt Festival!

Erreur, erreur! Je vous avais présenté ces quilts comme provenant de Birmingham Et mon amie Doreen me dit que les photos qu’elle a envoyées n’en proviennent pas. Comme elle ne précisait rien dans son  mail et m’avait promis des photos de Birmingham, je ne me suis pas méfiée. Naturellement ça n’ôte rien à la beauté des pièces mais il est normal de rendre à cesar ce qui lui appartient. …. il y avait certainement des douzaines d’autres  quilts tout aussi intéressants.Je vous les met dans le désordre…Je serais bien en peine de dire lequel est mon préféré!