Archives de catégorie : Technique patch

Liberty

L’autre jour je rangeais mes placards et j’ai retrouvé avec émotion ma collection de Liberty. Ce merveilleux tissu est bien passé de mode aujourd’hui, c’est tout juste si on en trouve encore quelques rouleaux dans le magasin qui porte son nom. Disparus tous les accessoires qu’on fabriquait avec lui, pochettes,  cadres, précieuses boites recouvertes de tissus etc. L e fameux « Liberty of London » est devenu une grande surface ordinaire. Je n’y suis plus allée depuis sa conversion, ça me brisait le coeur!

Les plus fameux des tissus Liberty étaient les « tana lawn », tissus de coton très fin avec lesquels on confectionnait chemisiers ou robes d’été. On les reconnaissait immédiatement à leurs extraordinaires impressions florales. Malheureusement ils étaient à la fois très coûteux et fragiles. Heureusement il y avait dans le magasin une petite salle consacrée aux fins de séries lors des changements de collection, ce qui permettait de les acquérir à un prix abordable!

La beauté et la richesse des impressions permettent de réaliser de très beaux quilts et je ne me suis pas fait faute de les utiliser ainsi que d’autres quilteuses.

Jewel Palace quilt Alice et caroline

Radiant Star–Quilt_Alice et Caroline

quilt fait sur mesure pour un mur étroit situé au nord

materialise.typepad.com

Mais c’est sans doute  l’artiste anglaise Deirdre Amsden qui  a le  mieux utilisé les propriétés de ces tissus extraordinaires. Elle créait des dégradés et des  contrastes étonnants dans ses « colourwash ».   Des effets qu’il n’est possible d’obtenir qu’avec ces tissus. La richesse de l’imprimé adoucit les formes et permet un effet de  « fusion »  il y a un choix tel qu’on peut aller du clair au foncé et donc créer des contrastes. Et l’unité de style donne à l’ensemble une cohérence inégalée.

Son approche innovante de la couleur et des formes a eu un succès phénoménal. Ses quilts sont tous sous copyright et ne peuvent être reproduits même si je prend le risque de montrer celui-ci trouvé sur pinterest.

Colourwash cubes Deirdre Amsden

Comme beaucoup de ses admiratrices je me suis essayée aux colourwash . Je me suis follement amusée, même s’il n’était pas toujours évident d’obtenir le résultat que je désirais et si je n’ai jamais égalé la sophistication de ses oeuvres.

 

J’ai tristement regardé mes tissus. Ils sont toujours aussi beaux . Mais les temps ont changé. Leur romantisme  est passé de mode. Et ma vue ne me permet plus de quilter autant que je le voudrais.  Dommage.

Moulin à vent

Le Lauragais est un pays de vent. le moindre prétexte lui est bon pour souffler en tempête et on dit même que nous avons 8 vents différents correspondant aux différentes directions de la rose des vents. Un jour sans vent est un cadeau du ciel. On dit qu’ à Villefranche de Lauragais il n’y a dans toute l’année que 68 jours qu’on puisse considérer comme « sans vent » ce qui ne signifie pas qu’une brise légère n’anime pas ces jours là!

C’est pour cette raison que je me suis toujours intéressée au traditionnel « windmill » , le bloc moulin à vents. Le bloc de base est très facile à faire- 8 triangles  dans 2 couleurs contrastées- bien qu’il soit parfois délicat de faire coïncider exactement les pointes.

Mais comme le vent ce patron de base a plus d’un tout dans son sac et peut donner lieu à de multiples variations tout en restant facile à exécuter. C’est donc le patron idéal pour un été nonchalant! On peut s’amuser avec les couleurs et le résultat est très gai

La variation la plus simple consiste à diviser certains triangles en 2

La variation double  moulin permet de faire facilement des quilts intéressants

On peut aussi faire varier la taille des blocs à l’intérieur d’un même quilt Le quilt de Jodie est très intéressant à ce point de vue quoique, à mon sens, il aurait mérité qu’elle utilise des imprimés un peu plus contrastés

Mais naturellement les créatrices ne se sont pas arrêtées là
L’introduction de courbes modifie complètement l’aspect du bloc

On peut aussi utiliser les pliages japonais pour obtenir l’effet « moulin »

En combinant avec d’autres formes on peut obtenir des effets intéressants

 

J’ajoute une photo de détail pour que vous puissiez admirer la construction du bloc

Et puis on peut s’écarter complètement du bloc traditionnel …

 

ou même faire vrais moulins avec ou sans le bloc

Amusez-vous bien

Retour au Bargello

L’autre jour une de mes élèves m’a dit qu’elle voulait faire un quilt en noir et blanc. Mais comme elle aime sortir des sentiers battus elle voudrait un motif différent quoique pas trop difficile à réaliser et  elle compte sur moi pour trouver une idée!

J’ai donc commencé à regarder des images en espérant y trouver l’inspiration et je suis tombée sur une série de Bargellos. Le Bargello est une technique relativement simple puisqu’il s’agit d’une variante du travail par bandes de type séminole. Il y a de ça 25 ou 30 ans il a fait fureur. On en voyait partout mais comme la passacaglia il y a quelques années il a fini par être victime de son propre succès et est tombé dans l’oubli.

C’est dommage parce qu’il permet de faire assez rapidement – tout se fait à la machine- des quilts spectaculaires et d’aspect très contemporain.  Et si on veut utiliser simplement sa capacité de créer des ondulations ou des effets de dégradés, on peut aussi l’utiliser comme fond pour des appliqués.

 

La seule difficulté réelle est dans le choix des couleurs!

Je vous montre quelques exemples allant du simple vers le compliqué

Même la variation la plus simple a un impact visuel étonnant.

Plus difficile, on se lance dans les courbes

On part maintenant dans les entrelacs

Naturellement  plus les entrelacs sont élaborés, plus la planification du quilt sera difficile.

Heureusement il existe quelques bons livres pour vous aider. Je vous  en montre un, il y en a d’autres

 

Plissés et autres techniques de relief

L’exposition de Balma comportait une série de patchs réalisés avec des techniques de relief.

Elles s’en étaient données à coeur joie et  toutes les techniques de relief étaient représentées! Yoyos, plissés, tressés, etc.

Hélas cette salle si belle mais éclairée à la lumière artificielle ne se prêtait pas aux photos et les miennes sont donc plus que médiocres ce dont je m’excuse auprès des artistes!

Lorsque j’ai commencé le patch je croyais que la seule façon de donner du relief à mon travail était de matelasser.  J’ai vite réalisé que les quilteuses ne s’étaient pas contentées de ça et avaient cherché à améliorer l’aspect tri-dimensionnel de leur travail. Le trapunto et autres boutis  sont déjà assez efficaces, mais elles voulaient davantage encore.

Pendant longtemps je n’ai connu que 2 techniques. La première était celle du Cathedral Windows. On obtient des résultats très intéressants mais c’est long à faire et consomme énormément de tissu. L’avantage est qu’on peut ajouter une épaisseur de mousse dans chaque carré qui le rendra plus chaud. Et  nos chutes peuvent égayer les fenêtres. Je l’ai beaucoup utilisé essentiellement pour réaliser des dessus de voiture pour les landaus de bébé.

J’ai aussi découvert  ce qu’on appelait  » Prairies Points » et ça m’a enchantée. C’est facile et amusant à faire.  C’était destiné à faire des bordures à l’aspect dentelé et qui changeaient agréablement des biais rectilignes et trop sages à mon goût.

Il y avait aussi des techniques qu’on utilisait à l’occasion pour obtenir un effet spécial :  les yoyos bien sûr mais aussi les ruchés  qui servaient aux dames de Baltimore pour rehausser les fleurs de leurs appliqués. On peut ajouter les smocks qui décoraient la plupart des robes de petites filles et sont une source importante de fantaisies en relief.

Plus tard j’ai découvert les pliages japonais.

Si leur aspect est proche de celui du Cathedral Windows ils ont l’avantage d’être beaucoup plus faciles à faire.

De plus on peut modifier la forme de base carrée, faire des triangles ou des hexagones ce qui les rend faciles à utiliser. On peut aussi les garnir d’une épaisseur de mousse pour la chaleur. Par contre ils ont beaucoup moins de relief que le Cathedral Windows.

Et pour rester  au Japon on a adapté au tissu certaines techniques d’Origami.  Les fleurs ont sans doute été les adaptations les plus populaires, mais on peut utiliser d’autres motifs.

Le quilt marin par exemple utilise des  poissons en pliage ce qui  évite les longues heures passées à les appliquer et donne beaucoup de relief à l’ensemble

Lorsque ma fille s’est installée en Angleterre et que j’ai fréquenté les clubs et expositions de ce pays J’ai découvert  le « Somerset Patchwork » que les anglais utilisaient intensivement et qui permet des tas de variations. selon qu’on met les pointes les unes en face des autres ou qu’on les décale C’est simple à réaliser même si cela exige du soin et de la précision pour que le résultat soit parfait. L’inconvénient est que le nombre d’épaisseurs de tissu impliquées le rend lourd et un peu rigide. Il vaut mieux le réserver à de petits ouvrages,

pointes alignées

pointes décalées

C’est semble-t-il aussi le Royaume Uni et plus particulièrement l’Ile du Man qui a découvert les blocs de patchs réalisés en pliage. Au lieu de coudre les bandes les unes à côté des autres on les pose pliées à l’emplacement convenable . Naturellement chaque bande est sécurisée dans sa position. Mais là aussi l’avantage est qu’il n’est pas nécessaire pour  réussir qu’on soit une couturière expérimentée. cette technique de pliage peut être adaptée à d’autres blocs simples et à une époque on l’employait beaucoup pour faire des blocs miniatures destinés à décorer les arbres de Noël.

Plus récemment sont apparues les planches à plisser. 

Plisser les tissus se fait depuis des centaines d’années. Plis plats, plis creux et le fameux plissé soleil étaient courants sur les vêtements. On pouvait les faire à la maison et je me souviens de ma mère, mètre  ruban dans une main, épingles dans l’autre, mesurant les distances nécessaires pour faire un pli parfait qui serait ensuite fixé au fer. Les pressings pouvaient exécuter ces plissages à la demande . Au départ elles utilisaient de grands gabarits de carton, puis on fabriqua des machines munies de pinces.  On vendait aussi dans les magasins des tissus déjà plissés. Un monde aujourd’hui disparu.

Mes planches à plisser me sont venues d’Australie. Comme la broderie au ruban – ex broderie rococo- il semble que le plissé ait été réinventé dans cette partie du monde et on a créé de petits métiers à l’usage des quilteuses. Je me suis énormément amusée avec car on peut retravailler les plis obtenus pour les déformer, les perler etc.
Il y a d’autres manières d’introduire du relief dans les patchs, je n’ai passé en revue que les plus utilisées.  Je regrette que la mode en semble un peu passée. Or y a quantité d’usages qu’on pourrait en faire

Quilts à base de deux blocs

Une des méthodes les plus simples pour faire un quilt original est de combiner deux blocs.

Naturellement les deux blocs doivent avoir la même taille. Et il faut aussi vérifier si , une fois posés côte à côte, ils  créeront un dessin intéressant. Si vous maîtrisez un logiciel de dessin ce n’est pas difficile: vous pouvez faire  tous les essais que vous voudrez. Sinon vous pouvez  faire une simulation papier en dessinant les deux blocs plusieurs fois et en les posant côte à côte  pour  voir le résultat.

Le club  fait plusieurs essais de ce genre. Le premier permettait expérimenter à la fois les combinaisons de blocs et une gamme colorée inhabituelle à base de turquoise et de beige. L’avantage étant que le quilt terminé comporte une série de tissus différents qui le rendent plus vivant.

Un autre a été réalisé récemment à partir de blocs qui étaient restés dans les tiroirs. Les blocs  jaune vif et noir étaient un peu trop exubérants pour être utilisé seuls. Les étoiles  bleu marine l’ont tempéré ainsi que la bordure assortie aux étoiles.

J’avais moi aussi tenté l’aventure en essayant cette fois de combiner trois blocs dans une gamme de couleurs que j’utilise rarement. J’ai aimé le résultat  même si ce style et ces couleurs ne sont pas parmi mes favoris.

Une autre façon d’utiliser deux blocs est  de les placer à l’intérieur l’un de l’autre: un petit bloc constitue le centre et est encadré par un plus grand. On peut d’ailleurs utiliser deux fois le même bloc en modifiant la taille et en ajoutant quelques variations au grand bloc de façon à éviter de créer de grandes plages vides.  Cette solution est très pratique lorsqu’on veut travailler vite tout en donnant une certaine sophistication à l’ouvrage. Et le résultat est souvent spectaculaire.

http://porchswingquilts.blogspot.fr/2015/01/catching-rays-porch-swing-quilts-pattern.html

Le stage Osage ( suite)

Comme je vous l’ai déjà dit je donne un stage d’initiation aux bandes Osages le 16 Mars prochain  de 10 h à 16 h30 au centre social Serveyrolles Jolimont 12 rue Charles Garnier à Toulouse – coût de la journée 15 euros le kit est fourni. Il faut apporter son matériel de couture et son repas.

J’ai préparé à votre intention deux petites pochettes pour vous montrer ce que nous ferons pendant le stage. J’espère que cela vous plaira.

La première pochette est toute simple. Les bandes sont en tissu uni mais j’ai ajouté un imprimé pour le corps de la pochette. La bande est cousue machine.

pochette Osage

 

La seconde est plus complexe…. pour les audacieuses qui veulent se lancer  dans un travail plus sophistiqué. Le rabat est fait  d’une autre bande Osage. J’ai cousu les bandes à la main pour vous montrer la différence d’aspect et séduire les inconditionnelles du travail main.

pochette x

 

Je vous rappelle que vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail  à

patchworkperlesbroderies@orange.fr

ou avoir plus d’infos en appelant le 0681723432.

A bientôt j’espère

 

Jack’s Chain

Lorsque j’ai commencé à faire du patch, il y a déjà très, très longtemps je suis tombée en arrêt devant un modèle classique et pourtant peu connu et utilisé : « Jack’s Chain », la Chaîne de Jack. A l’époque je l’ai réalisé en reproduisant plus ou moins les couleurs du modèle original trouvé dans un magazine. Assez curieusement  ce quilt tout simple a eu un succès qui ne s’est jamais démenti au point que les membres du club ont voulu le reproduire.

jack's chain

La principe est simple: des hexagones unis sont entourés d’une bande constituée de nine patch et de triangles.  Nous avons prévu des hexagones assez grands (ils s’inscrivent dans un cercle de 21cm de diamètre) et des nine patch de 9 cm de côté ce qui en fait un quilt idéal pour les débutantes ou les femmes pressées. Si on réduisait la taille des hexagones et des nine patch l’aspect final serait beaucoup plus précieux.

Une fois le quilt assemblé il se forme un entrelacs qui rappelle les anneaux de mariage- difficulté d’exécution en moins. C’est un quilt idéal pour le « scrap quilt ». Elles ont voulu conserver la dominante rouge, verte et bleue des triangles d’origine mais on pourrait tailler  tous les triangles dans des tissus différents pour accentuer l’effet scrap.

L’heureuse gagnante du top a été Claude et nous avons passé l’après midi à dessiner le motif de matelassage et à faire le « sandwich ».

jack's chain top

jack's chain top1Je ne saurais trop vous conseiller de rejoindre Jack et sa chaîne à votre tour. Il constituerait certainement un cadeau apprécié.

Dessiner son bloc

Ces derniers jours j’ai eu plusieurs demandes de personnes qui auraient voulu faire un patch mais se retrouvaient bloquées par le fait « qu’elles n’avaient pas le patron« . Et  un très grand nombre de quilteuses se reposent sur les dessins proposés dans les magazines ou sur le net pour réaliser leurs gabarits ce qui limite leur créativité (elles ne peuvent pas donner à leur bloc la dimension qu’elles désirent) .
J’ai donc préparé ce petit cours rapide qui vous permettra de dessiner facilement la plupart des blocs.

Il faut se souvenir que la plupart des femmes qui faisaient du quilt  n’avaient qu’une instruction  limitée. Et beaucoup ne disposaient pas d’outils sophistiqués comme les nôtres en matière de dessin. Elles procédaient donc par pliage.
– Elles prenaient une feuille de papier de la dimensions voulue et la pliaient de façon à trouver les milieux de la feuille et les diagonales.
– Elles pliaient de nouveau pour obtenir une grille et traçaient des traits joignant certains points de la grille.

Bloc LincolnSi vous voulez retrouver le dessin d’un bloc en partant d’un modèle photographié vous allez tenter de retrouver cette grille. Je vous conseille de ne pas tracer vos traits sur la photo originale, cela pourrait l’endommager si vous avez à gommer. Faites une photocopie ou posez dessus un papier calque suffisamment transparent. Je vous donne comme exemple le bloc « Lincoln » qui provient de mon patch « Premières Dames » publié par « la Pratique du Patchwork »

1- tracez sur le bloc les diagonales et les lignes indiquant les milieux des côtés.

Lincoln centre et diagonales
2- Repérez sur les côtés du bloc les points alignés ( verticalement et horizontalement) et joignez les  pour créer la grille.

Lincoln la grille
3- joignez les points de façon à reconstituer le dessin.

Lincoln le schéma du bloc

4- Personnellement j’aime bien colorier le dessin ( et souvent numéroter les gabarits) de façon à ne pas me tromper lorsqu’il faudra découper les gabarits.

Lincoln colorié

 

Lorsque vous avez reconstitué la grille vous pouvez dessiner votre bloc à la taille désirée. Il suffira de prendre un papier à la dimension voulue et de diviser les côtés en fonction du  nombre de carrés de la grille (je conseille d’utiliser les feuilles de papier écolier à petits carreaux car leurs carrés font 1/2cm de côté ce qui les rend faciles à utiliser).

Pour la dimension du bloc il faut faire un peu de calcul. On peut naturellement utiliser les dimensions que l’on veut mais c’est plus pratique de ne pas devoir compter les millimètres.

30 cm de côté est la dimension la plus courante parce que 30 est divisible par 3, 2 et 5

30 cm= 3×10 ou 10×3 c’est  à dire 3 divisions de 10 cm ou 10 divisions de 3 cm

5×6 ou 6x 5 c’est  à dire 5 divisions de 6 cm ou 6 divisions de 5 cm

2×15 ou 15×2 c’est  à dire 2 divisions de 15 cm ou 15 divisions de 2 cm

Une fois que votre dessin est reconstitué  vous pouvez le recopier sur un carton et découper les gabarits dont vous avez besoin. Ces gabarits auront la dimension de la pièce terminée, il suffit d’ajouter la couture tout autour.

Lorsque le dessin est trop compliqué ou comporte des courbes vous avez toujours la ressource d’aller dans une quelconque COREP: on vous tirera le dessin à la dimension désirée. C’est particulièrement pratique pour les blocs d’appliqué. Mais la meilleure solution, celle qui vous permet d’être vraiment indépendante, c’est celle qui consiste à faire vos grilles vous même.

Bonne chance pour vos essais.

 

Mon beau sapin

Lorsque nous avons visité l’exposition de Fiac, j’ai eu l’oeil attiré par quelques panneaux muraux ornés de sapins. L’avantage étant qu’ils ne perdront pas leurs aiguilles et pourront resservir tous les ans!

Les deux sapins surmontés d’un étoile rouge  étaient faits avec d’astucieux pliages

sapin en pliage avec perles sapin en pliage le troisième , plus discret  quoique très élaboré était aussi très sympa.

sapin avec perles et pompons

De notre côté nous avons travaillé. En plus de sapins  » de table » en yoyo  très semblables à ceux réalisés par mes petits enfants, nous avons fait un panneau avec des sapins en relief  faits d’après un modèle trouvé sur internet.

sapins en yoyos

sapins-clubEt Marilène a fait pour une de ses nièces un autre petit panneau, très sympa aussi.

sapin-marilene-jpg
Et pour celles qui ont besoin d’un cadeau de dernière minute je vous propose ce modèle ultra- simple qu’on peut réaliser en quelques minutes…

sapinIl est si facile à faire avec ses bandes superposées que vous aurez même le temps de faire une forêt de sapins et de la décorer à votre guise.

sapin-aux-elfes

Nous n’avons peut être pas encore  tout ce qu’il faut pour Noël, mais nous ne manquerons  pas de sapins.

Epées et Charrues

sword and plowshares

Charrues et Epées

Vous  savez à quel point j’aime les vieux blocs. j’en ai dessiné des centaines que je garde précieusement dans mes archives. Malheureusement les mises à jour de logiciels me jouent souvent des tours et j’ai dû tout reprendre pour ne pas perdre le fruit de 30 années de travail!

C’est ainsi que je suis tombée sur ce bloc intitulé « Swords and Plowshares » ( Epées et Charrues). Il fait partie – comme bien d’autres- de ces quilts inspirés par la Bible. Cette Bible qui  accompagnait les pionniers dans leurs chariots bâchés à travers les immensités désertiques et dangereuses de l’Ouest Américain. Cette Bible  dont les pères de famille lisaient chaque soir un verset ou un psaume.  Cette Bible qui, d’après Sandi Fox « était la présence littéraire principale  dans la plupart des maisons américaines » . Continuer la lecture